Climat, Eau, Biodiversité ... l'urgence d'"Agir Local " ET "Long Terme"

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« Agir en primitif et prévoir en stratège » écrivait René Char. Tel pourrait être l'ordre du jour de la 27^e COP qui se tient du 7 au 18 novembre à Charm El-Cheikh en Egypte.

Tous les projets locaux devraient se prévaloir de ne pas tenir uniquement compte d’intérêts locaux à court terme mais aussi de l’intérêt général ET du long terme.

Dans notre région du Ségala, un des châteaux d'eau de France, il est d’intérêt public et général d'activer en urgence une politique de gestion de l'eau respectueuse de tous les usages et usagers, et de contrôler, voire de ne pas s'y engager, des projets, agricoles ou touristiques, qui négligent ou occultent cette importance là, vitale pour tous et pour l'avenir de tous. 

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https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-cop-27-gerer-lurgence-et-penser-le-long-terme-1875539

Pour la première fois, une journée sera consacrée à l’agriculture dans l’agenda officiel de la COP . Une table ronde réunissant des représentants politiques de haut niveau s’y tiendra ce 7 novembre.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/11/06/cop27-l-agriculture-et-l-alimentation-enjeux-negliges-des-negociations-sur-le-climat_6148723_3244.html
Par Mathilde Gérard

COP27 : l’agriculture et l’alimentation négligés des négociations sur le climat

3 % seulement des financements publics pour le climat sont dévolus à l’agriculture et à l’alimentation, alors que ce secteur pèse pour un tiers des émissions de gaz à effet de serre.

A chaque conférence mondiale sur le climat (Conférence des parties, COP), la critique est récurrente : dans les débats officiels, l’agriculture et l’alimentation sont reléguées au second plan, alors même que le secteur représente un tiers des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et que les producteurs agricoles comptent parmi les populations les plus directement affectées par les bouleversements climatiques.

"Bien loin de l’attention que reçoivent les secteurs des transports ou de l’énergie, à la fois victime et acteur du réchauffement, le secteur agricole est un levier majeur pour espérer respecter l’objectif de l’accord de Paris de ne pas dépasser + 2 °C "...et œuvrer pour le respect de l'Eau.