Voir la loutre au lac

Peut-être pourra-t-on bien voir la loutre passer en ce dernier we de Mai ? L'espace au dessus de la base avirons est à nouveau tout bien rasé .. "pour faire propre".

Certes, il n'est pas sûr que cela soit tout à fait favorable à son environnement, ni que cela soit d'ailleurs favorable à la Biodiversité ... qui semble pourtant la meilleure réponse aux changements en cours.

Nous ne nous lasserons pas de le rappeler.

Même 60 Millions de Consommateurs se met à prodiguer des conseils > voir leur article Biodiversité : nos conseils pour faire vivre votre jardin.

https://www.60millions-mag.com/2022/05/20/biodiversite-nos-conseils-pour-faire-vivre-votre-jardin-20056

Tondre sa pelouse, tailler des haies, élaguer un arbre… Ces activités peuvent nuire à la faune des jardins. Mais on peut en limiter l’impact.

Des pelouses propres ? :  « Ce sont surtout des pelouses mortes », s’offusque notre lectrice, qui nous rappelle le danger que représente la tonte de l’herbe des espaces verts et des accotements pour les hérissons et les espèces d’oiseaux nichant au sol (comme l’alouette des champs, qui figure sur la liste rouge des espèces menacées en France).

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Il en va de même pour les haies et les arbres : leur entretien peut considérablement perturber la faune qui y trouve refuge. Et cela concerne aussi bien les espaces publics que nos jardins.

Voici donc quelques conseils pour tondre, tailler et élaguer tout en épargnant la biodiversité.
 

• Une pelouse au poil

Conserver des îlots d’herbes folles

En plus d’être un lieu de nidification pour certains oiseaux, les herbes hautes « forment l’habitat des insectes, et permettent de nourrir les passereaux et leurs nichées avec des chenilles, des insectes volants, des papillons… », explique Nicolas Macaire, animateur du programme Refuge LPO. Il préconise donc de conserver des îlots d’herbes folles dans vos jardins, pour créer une « mosaïque de milieux ».

« Les Herbes Folles », c’est justement le nom que Caroline Caironi, paysagiste dans le Gard au sein de la coopérative Terracoopa, a choisi pour son entreprise – « afin de leur redonner une place dans les jardins ». Pour cela, elle pratique la tonte différenciée. « L’idée, c’est de garder des zones non tondues, comme les bordures du jardin, ou le pourtour des arbres, qui sont des espaces moins utilisés par les particuliers. »

En cessant de tondre, vous verrez alors pousser des graminées, marguerites, trèfles, pissenlits, coquelicots… sans avoir besoin de semer, car ces fleurs sont « issues des graines tombées du bec des oiseaux ou de la pollinisation », selon la LPO. « On peut aussi planter des bulbes à l’automne, semer des fleurs sauvages…, suggère Caroline Caironi. C’est une autre façon d’envisager le jardin, en lui donnant un côté plus champêtre. »

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Plus l’herbe est courte, plus elle est fragile

Quelles sont les conséquences pour les pelouses si peu adaptées à des étés très chauds et très secs ? « Il faut arrêter de tondre l’herbe au-dessous de 5 cm », insiste Pascal Aspe, responsable des jardins à Terre vivante, centre d’agroécologie et éditeur : plus l’herbe sera courte, moins elle aura de réserves et moins elle résistera à la sécheresse.

La biodiversité, meilleure réponse aux changements

L’auteur du livre Alternatives au gazon, réédité en juin dernier, conseille de limiter les pelouses aux zones très piétinées : « Je transforme des gazons homogènes de 1 000 m² en jardins qui accueillent un millier d’espèces. » La pelouse y est réduite à 50 m² et côtoie des bosquets, des massifs de fleurs… des zones d’ombre et de fraîcheur pour les surfaces herbeuses.

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La biodiversité semble la meilleure réponse aux changements en cours. Les scientifiques le rappellent : certaines plantes s’adapteront, d’autres disparaîtront.

La Planification Ecologique annoncée en tiendra-t-elle bien compte dans les années à venir ?