Commentaires et retours de nos adhérents, soutiens ou autres témoignages
Felizia évoque dans le texte joint ci après, plusieurs points qui ne sont pas assez discutés, concluant par
Nous sommes pour la plupart venu ici pour vivre a la campagne, loin des grandes villes. Les touristes aussi, j’ai déjà des amies qui ne viendraient plus si le lac devient un camp Sandaya. Aménager des routes pour bicyclettes et randonneurs, favoriser l’installation de maraîchers et producteurs pour chaque commune, offrir des petits camping a la ferme, va créer des entreprises familiales bien plus benefique que quelques emplois Sandaya et gardera le caractère extraordinaire de notre campagne.
Dans son poème The second coming, William B. Yeats décrit la fin de notre temps:
"Le faucon n’entend plus le fauconnier, le centre ne tient plus, tout se disloque. La vague teintée de sang se répand et partout, la cérémonie de l’innocence se noie. Les meilleurs ne croient plus en rien, pendant que les pires se gonflent de l’ardeur des passions mauvaises."
Hooo . ..mais ça risque bien de nous amener de la racaille un projet comme ça !
Victime personnellement d'une "véritable arnaque", alors qu'il possédait un mobil home dans un camping dont il a été "expulsé" avec tous les autres propriétaires, il est outré d'apprendre le Projet Sandaya et son contexte : "une grosse société privée et un fonds d'investissement ...mais vous ne savez pas de quoi ces gens là sont capables !"../.." Ils ont profité un maximum de la crise Covid et des aides financières, se sont fait des c.... en or ../.. Les élus ont plus qu'intérêt à regarder et suivre de très près les contrats, parfois même révisables annuellement, s'ils ne veulent pas y perdre des plumes !
Nous ne sommes pas les seuls, partout en France on brade les espaces naturels, notre bien commun, au profit de la finance et ce avec la totale complicité de certains élus de tous bords qui ne cherchent qu'à profiter de minables avantages et ont oublié le sens du mot politique: "défense de la cité et des citoyens", n'oublions pas que des lois ont ouvert la brèche à cette privatisation forcenée des espaces publics et à la destruction de notre bien commun.
Comme au Tolerme , un autre exemple, le SURFPARK de CASTETS !!!
J’habite ... pas loin du lac, je n’ai eu connaissance de ce projet que récemment, aucune information n’a était faite auprès des habitants des communes environnantes, c.est scandaleux de savoir que ce projet va voir le jour. Le Tolerme un lieu emblématique de notre Région, ouvert à tous petits et grands dans un cadre merveilleux de calme, on a tous en mémoire de magnifiques images ou le soleil joue avec l’eau du lac et le bleu du ciel, ces authentiques bosquets qui n’ont rien de superficiel, ces poissons vu du romantique pont que l’on peut admirer jouant au fil de l.eau tous cela c’est la nature, la vrai. Et on va nous enlever tout cela pour un gigantesque camping qui va apporter pollution et surtout destruction totale de ce lieux familial. Il faudrait pouvoir informer tous les utilisateurs du lac, promeneurs, pêcheurs….. riverains et organiser avant qu.il ne soit trop tard une manifestation pour faire prendre conscience à nos élus que ce n’est que le « fric » qui intéresse Sandaya.
https://blogs.mediapart.fr/edmond-kober/blog/021021/les-illusionnistes-et-ce-qu-ils-nous-cachent
Témoignage d'Alain F. 24/9/2021
J'ai travaillé sur de tels projets dans les Hauts-de-France. Il n'y a aucune garantie d'emplois locaux (ce serait d'ailleurs contraire à la Loi), les achats relèvent d'une centrale, donc peu d'achats chez nos commerçants et producteurs. Les touristes le feront sans doute, mais c'est de plus en plus aléatoire. Par contre, la privatisation des espaces publics est une excellente opération pour les promoteurs. Avoir pour rien, ou presque des terrains -constructibles- dans de prestigieux sites... voilà qui met les promoteurs à l'abri en cas de faillite du projet. Les opérations foncières rapportent beaucoup à ces sociétés. Les dirigeants de Sandaya viennent du groupe Pierre et Vacances (Center Parcs) qui s'est fait une spécialité d'avoir pour rien de magnifiques terrains, boisés avec lacs, sans que les retombées économiques locales soient celles promises. Et c'est comme ça qu'on bâtit une fortune estimée à 237 millions d'euros, qu'on est au Cac 40 et qu'on passe de 441ème fortune de France en 2010 à 153ème en 2021... Les élèves de Sandaya ont bien appris de leur maître de Center Parcs...
- Les valeurs touristiques les plus importantes de la zone où se trouve le lac de Tolerme sont : la paix et la tranquillité, la nature et le paysage, les nuits sombres.
Ces valeurs touristiques sont économiquement sous-utilisées. Un bon marketing, des restaurants de bonne qualité et des chambres d'hôtes pourraient apporter à la région des avantages économiques qui sont actuellement inexploités.
Cette forme de tourisme, appelée écotourisme, est une forme de tourisme d'élite, qui peut rapporter beaucoup d'argent par touriste qui reste dans la région.
- Le "plan" (comprendre projet) du Lac Tolerme est exactement le contraire. Il perturbe la paix, le calme et la nature. Et réduit ainsi l'attrait de la zone pour l'écotouriste. La création d'un pôle touristique autour du lac nécessite des changements majeurs au niveau des infrastructures.
L'élargissement des routes, par exemple. Cela détruirait les valeurs fondamentales qui sont si précieuses.
- Les valeurs fondamentales de la région sont sous-évaluées localement.
Au niveau national et même international, ils sont en fait d'une grande valeur. La zone est caractérisée par un paysage très ancien et de petite taille.
Peu d'escalade, peu d'érosion, dans un beau paysage de parc qui s'étend sur une grande surface. Unique en Europe occidentale !
La France devrait être très prudente à ce sujet. Le plan Tolerme représente une
atteinte grave et irréversible à cette zone unique et doit être empêché à tout prix.
- Le plan présente un facteur de risque très élevé, car le touriste qui vient pour les parcs de vacances/les loisirs aquatiques/les divertissements n'est guère intéressé par les valeurs touristiques fondamentales de la région. (Et contribue même à les détruire).
En d'autres termes, à part les plaisirs aquatiques, il n'y a rien dans la région pour le touriste de masse moyen. Le lac devra donc devenir un parc d'attractions très attrayant si les touristes veulent visiter cette zone peu accessible juste pour le plaisir.
- La région peut difficilement fournir le divertissement que le projet créerait, et certainement pas de manière compétitive. Des nettoyeurs, etc. seront employés pendant les mois d'été. Les travailleurs saisonniers qui devront également passer la nuit dans un logement temporaire. Les administrateurs, etc., seront recrutés ailleurs, car cela nécessite un savoir-faire.
Ceux qui en profiteront financièrement dans la municipalité elle-même sont principalement les vendeurs de terrains et, dans une certaine mesure, les commerçants : magasins et restaurants.
Les propriétaires fonciers encaisseront leurs biens et partiront vers d'autres régions, qui n'auront plus d'importance pour la région. Ainsi, le bénéfice financier sort de la zone une fois. Il en va de même pour les revenus structurels. Les cacahuètes sont destinées à la région environnante, qui en subira principalement les charges et non les joies.
Conclusion : opter pour un plan alternatif qui permette à la zone de bénéficier des valeurs fondamentales qui sont uniques et qui représentent un énorme capital sous-utilisé et en danger de dilapidation.
Pourquoi ne pas classer le lac dans le réseau Natura2000 et déjà dans INPN Znieff Prairie humide et rivière de la bave. Voir le site NATURa 2000.
(rappel propos FG) Il faut absolument intervenir sur le classement des parcelles autour du lac dans le PLUi du grand figeac.... un simple clic sur le PLUi en ligne
https://www.ladepeche.fr/2021/09/11/projet-sandaya-au-tolerme-des-reactions-contrastees-9782988.php
..../....
Pour Harry Hammerschmidt, président du Symlat, cette réunion a été au contraire très constructive. "Toutes les personnes présentes ont eu la possibilité de s’exprimer dans le calme et selon les règles définies par le président Labarthe. Le sentiment que je partage avec de nombreux élus est qu’une majorité de personnes ont reçu des réponses précises à leurs questions notamment sur la plage, le tour du lac, l’ensemble des parkings, l’ensemble des aires de pique-nique qui resteront accessibles comme ils le sont actuellement. Le projet n’induira aucune restriction d’usage. […]
C'est un projet d'une "rentabilité " incompréhensible, de telles installations de Camping 5* avec Parc Aquatique sur ce petit lac à la limite du Cantal !
Nous connaîtrons sans doute un jour les bases de ce calcul ( rentabilité de 10% attendue en moyenne) pour Sandaya ( ? subventions, reports de coûts sur la Collectivité, aides de l' EU et la BPI, Spéculation Foncière, Optimisation fiscale .... etc ... ) mais il sera probablement alors trop tard ...
Merci (de la Présentation du GF) maintenant on peut regarder tous les détails...
et bien ça fait peur quand je vois tout ça... même sur la plage publique ils mettent leurs chaises...
partout de nouveaux chemins de piétons... des bateau sur l'eau, une île.... des bâtiments de eux au bord de l"eau.. sur les photos on ne voit pas le restaurant ???
Beaucoup d'arbres ont disparu. ça devient une nature "artificielle"....tout net tout propre...
ça change tout!!!
…/…
je vous souhaite beaucoup d’énergie...et bravo pour claire, patrice..et vous tous pour votre présentation et travail.
Quasiment le même projet présenté à Gorses il y a un an et demi (houleux) et celui de 2021 (houleux aussi). Désolé de le dire : la présentation du promoteur a été nulle, irresponsable pour une entreprise de cette renommée.
Autant le réalisme des illustrations des futures installations étaient super réalistes, de bonne facture, autant les PLANS étaient illisibles. Illisibles car tout le lac y était représenté du coup, la zone (pour laquelle nous nous étions tous déplacés) était minuscule, illisible et incompréhensible même avec des jumelles.
Comment une société aussi importante que Sandaya, qui va dépenser 15 M d’€, peut-elle gratter sur le financement d’ 1h de travail pour un dessinateur de plan ??
Si cette même présentation a été faite aux élus du secteur N/Est, je voudrais bien savoir ce qu’ils ont compris. Mais qq chose me dit, qu’on leur a servi la même soupe.
Imaginez, si le public présent, avait pu comprendre rapidement à la seule vue du plan ce que nous réservait Sandaya, on aurait perdu beaucoup moins de temps.
C’est au détour d’une réponse qu’on a appris qu’il y aurait des emprises sur les parties publiques : agrandissement du restaurant (pas verticalement mais où alors ?) La base nautique va s’agrandir. Une île pourrait émerger, peut-être des bungalows sur pilotis…et LA piscine aussi et là, mon GF, Terre d’avenir, ne vois tu rien venir ?
Resto et base nautique :
Ces deux endroits appartiennent déjà au GF. Pourquoi donc le propriétaire actuel, prenant l’exemple sur le projet Sandaya, ne monte t’il pas lui même cette opération ? Le GF a bien trouvé un financement pour le Viguier du Roy.
Voyons : le camping 350 emplacements, 1500 à 1700 personnes, voila une « clientèle captive » qui ne demande qu’à manger au resto en bord du lac sans prendre sa voiture, et passer ses vacances en pédalo. Il n’y aurait pas de « petites retombées » pour le GF mais bien du « tout bénef » (qu’aurait engrangé Sandaya). Le GF pourrait même CRÉER des emplois, CHICHE !!! Emplois manquants cruellement aussi dans le Ht Ségala aussi.
1600 personnes en moyenne sur la belle saison. S’il y en a la moitié qui descend à la plage PUBLIQUE, et/ou occupe les tables et barbecues …où les locaux pourront-ils poser leur serviette et où mangeront ils leurs merguez crues, assis dans leur voiture sur LE parking ?? Et ce, pendant les 2 mois de forte affluence. Bonjour l’ambiance !! Rapido ça va tailler des costards grave !
Il a été répété à 3 reprises au moins, que LE parking serait préservé. OK mais alors, lequel des deux ne le sera pas ?? La conclusion a été balaise aussi : « Rien ne change, ce qui est public le reste, sauf …plouf plouf. »
Et comment qu’on fait pour éviter l’abstention ??
§
Il y a eu tellement de questions sans réponse. Les observations des septiques, des « contres » et même ceux qui demandaient petite une amélioration, on ne leur a jamais été répondu, aucun vrai débat.
Personne n’a su si une idée avait retenu l’intérêt du promoteur, ni même son attention.Je suis obligé de constater que visiblement, il en avait rien à cirer.
Alors OUI (comme disait le Gal De Gaulle), OUI pour un projet touristique de camping et tout le tralala mais pourquoi n’avons nous qu’une seule proposition ?? Répondons : pourquoi ?
Est ce un luxe 5 étoiles de pouvoir COMPARER et CHOISIR !!!
Imaginons qu’un autre promoteur sache nous écouter et répondre aux désirs des gens, des habitants et MEME des élus, ça nous irait bien. Il y a beaucoup d’autres alternatives, par exemple …mais bon, ce sera pour la prochaine fois.
§
Françoise G. Quelques réflexions après la réunion
Tout d’abord un grand merci au collectif pour porter ce travail.
Pour l’avenir
L’article paru dans l dépêche ressemble a eu une « commande » assurée sans la moindre nuance. La salle était divisée en trois groupes, avec sans doute des personnes présentes pour se faire une opinion.
Les questions posées, les remarques faites ne trouvent pas leur expression dans cet article ce qui est tout à fait incroyable avec des erreurs : M.Labarthe a bien compris après la première déclaration cet été dans la dépêche qu’il fallait évoquer l’unanimité des votes des élus ……avec les réserves formulées, évidemment cette nuance n’est plus reprise dans l’article. La position du LPO souvent utilisé par les entreprises comme caution écolo n’est absolument pas exacte alors que cet organisme a contesté l’utilisation mensongère du promoteur : pas de partenariat.
L’erreur des élus a été de ne pas imposer le respect d’un certain nombre de réserves avant d’accorder l’étude : pourquoi ne pas leur avoir soufflé ?
Remarque : en absence de cahier des charges fait par les collectivités il ne pouvait y avoir d’appel d’offre donc on pouvait « croquer » les élus et nous mêmes par l’occasion, comme avec Liébus qui a introduit le loup dans la bergerie.
La réunion était intéressante
Mais ce que l’on ne sait pas, aucun modèle de « chalet » présenté, pas de plan d’implantation, pas d’identification claire des parcelles, numéro et statut actuel du PLU sénaillac, discours ambigu voir faux à ce sujet, pas d’indication des branchements électriques et eau en particulier, pas d’indication précises des évacuations (dans les normes actuelles on imaginait bien !!! )
La gestion du Symlat
Peut être j’en oublie
Force est de constater que le symlat n’oriente pas sa démarche vers, le culturel, la préservation et la valorisation du territoire et de l’environnement le symlat n’est pas poussé par les élus sur une gestion allant dans ce sens.
Le symlat a toujours a toujours accueilli les initiatives des associations sans que les orientations portées par les associations soient un élément de la politique du syndicat du Lac .